Turandot
Octobre 2025 | ||||||
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Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
Turandot – Giacomo Puccini
Final écrit par Luciano Berio
Durée : 2 heures 40 minutes, avec un entracte
Langue : Italien
Surtitres : Hongrois, Anglais, Italien
La princesse chinoise Turandot a juré qu’elle n’épouserait aucun homme – sauf celui qui saura résoudre ses trois énigmes. Dernière œuvre de Giacomo Puccini, restée inachevée, cet opéra mêle conte féerique et réflexion sociophilosophique. La nouvelle production de l’OPÉRA est signée par la célèbre chorégraphe Dóra Barta – une femme qui interprète l’un des rôles féminins les plus mystérieux de l’opéra mondial. Sa mise en scène explore l’œuvre à travers le langage scénique du mouvement et du théâtre physique, tout en s’inspirant de la commedia dell’arte, source d’inspiration également pour Carlo Gozzi lorsqu’il écrivit la pièce à l’origine de l’opéra. Le langage abstrait de la danse et du mouvement met en lumière les dimensions philosophiques de l’œuvre, tout en maintenant l’importance de la question du pouvoir : le père de Turandot, l’empereur, ne cherche pas seulement un mari pour sa fille, mais aussi le futur souverain de la Chine…
Âge conseillé : Spectacle déconseillé aux enfants de moins de 14 ans.
Argument
Acte I
Dans une Chine médiévale imaginaire, la cruelle princesse Turandot, fille de l'empereur et dont la beauté est légendaire, attire à Pékin de nombreux prétendants qui doivent se soumettre à une terrible épreuve : s’ils élucident les trois énigmes que leur propose la princesse, ils gagnent la main de celle-ci, ainsi que le trône de Chine ; s’ils échouent, c’est la décapitation qui les attend.
Au moment où l’exécution du prince de Perse est imminente, un Prince alors inconnu arrive à Pékin et retrouve par hasard son père, roi de Tartarie déchu, en exil et devenu aveugle, ainsi que sa jeune guide Liú qui aime le Prince en secret depuis qu’un jour celui-ci lui a souri, à elle, une esclave.
Le Prince inconnu condamne fermement la barbarie de la princesse mais, lorsque celle-ci apparaît, sublime, impassible, pour ordonner d’un geste la mise à mort, il en tombe fou amoureux, perd la raison et se précipite, au mépris des imprécations de son père, des larmes de Liù et des conseils cyniques des trois ministres, pour frapper le gong de trois coups qui le déclarent candidat aux énigmes.
Acte II
1er tableau
Les trois ministres Ping, Pang et Pong aspirent à des temps plus paisibles, se rappelant les bons moments passés dans leurs villages respectifs, et souhaitent que Turandot connaisse enfin l'amour, alors qu'ils pensent que les cimetières vont continuer à se remplir.
2e tableau
L'épreuve des énigmes a lieu. Avant de proposer les énigmes, Turandot explique pourquoi elle ne veut pas se marier, et l'on apprend que son ancêtre, Lou-ling, princesse de Pékin à la voix pure et fraîche, a été tuée par un prince étranger. Turandot veut venger Lou-ling en tuant tous les prétendants.
Les trois réponses aux énigmes sont : l'espérance, le sang et Turandot elle-même.
Le Prince sort vainqueur. Face à Turandot, désemparée, il accepte généreusement de la libérer de son engagement si elle parvient à connaître son nom avant le lendemain, à l'aube.
Acte III
1er tableau
C'est la nuit. Le Prince attend le jour plein d'espérance. Ping, Pang et Pong tentent vainement d'apprendre son nom en faisant des marchés au Prince, puis torturent Liù, qui déclare qu'elle seule connaît l'identité de l'étranger. Elle se poignarde pour sauver le Prince et emporte le secret dans la tombe4.
À l'aube, resté seul avec Turandot, le Prince lui reproche sa cruauté avant de l'embrasser. Turandot lui révèle ensuite qu'elle l'a à la fois aimé et haï, mais lui demande de partir. Le Prince refuse et lui révèle son nom : Calaf, remettant ainsi son sort entre ses mains.
2e tableau
Devant l'empereur et tout le peuple rassemblé, Turandot déclare qu'elle connaît le nom de l'inconnu : il s'appelle « Amour ». La foule acclame les fiancés.
Programme et distribution
Chef d’orchestre : Martin Rajna
Turandot – Szilvia Rálik, Csilla Boross
L’Empereur Altoum – Dénes Gulyás
Timur – András Palerdi
Calàf – Boldizsár László, Giorgi Sturua
Liù – Polina Pasztircsák, Gabriella Létay Kiss
Ping – Azat Malik
Pang – Tibor Szappanos
Pong – Botond Pál (studio lyrique)
Mandarin – András Kiss
Avec l’Orchestre, le Chœur et le Chœur d’enfants de l’Opéra d’État hongrois
Équipe créative :
Dóra Barta
Ildi Tihanyi
Zoltán Katonka
Dóra Barta
Klára Lami
Kinga Keszthelyi
Erika Tóth
Attila Toronykőy
Judit Niklai
Dárius Teremi
Pálma Hidegkuti
Balázs Kálvin
Katalin Doman
László Bartal
Nikolett Hajzer
Gábor Csiki
Opéra d'État hongrois
INFORMATION EN CAS DE MAISON COMPLETE !
Si toutes les places sont épuisées pour l'heure sélectionnée, mais que vous voulez quand même voir notre production ce jour-là, nous commencerons à vendre 84 de nos places debout extrêmement abordables 2 heures avant le début de la représentation, avec lesquelles vous pourrez visiter le galerie au 3ème étage. Les billets peuvent être achetés à la billetterie de l'Opéra et sur notre interface en ligne. Nous attirons votre attention sur le fait que la scène n'est visible que de manière limitée depuis les places debout et les sièges latéraux, mais en même temps, le suivi de la représentation est également soutenu par une diffusion télévisée sur place.
L'Opéra d'État hongrois (hongrois : Magyar Állami Operaház , prononcé [ˈmɒɟɒɾ ˈaːllɒmi ˈopɛɾɒhaːz]) est une salle d'opéra de style néorenaissance, située à Budapest. Il héberge l'opéra national de Hongrie.
Avant 1873, la ville de Budapest n'existait pas, seules existaient Buda, Pest et Óbuda. À cette date, ces trois villes furent réunies et Budapest est née. Le tourisme a connu une expansion considérable entraînant la construction de cafés et de restaurants. La nécessité d'une salle d'opéra s'est rapidement faite sentir pour promouvoir la culture.
L'empereur François-Joseph d'Autriche-Hongrie confie à Miklós Ybl, un des architectes hongrois le plus coté du xixe siècle, le soin de réaliser l'ouvrage. La construction dure 9 ans, de 1875 au 27 septembre 1884, date de l'inauguration.
Le bâtiment, richement décoré, est considéré comme un chef-d'œuvre d'architecture néorenaissance avec, cependant, des éléments de style baroque. L'ornementation est réalisée par des artistes hongrois renommés à l'époque : Bertalan Székely,Mór Than et Károly Lotz. Bien que le bâtiment ne soit pas considéré comme le plus important, son esthétique et sonacoustique le classent parmi les premières salles d'opéra dans le monde.
Le bâtiment
L'auditorium de 1261 places, en forme de fer à cheval (d'après les calculs réalisés en 1970 par un groupe d'architectes internationaux), a la troisième meilleure acoustique en Europe après la Scala et l'Opéra Garnier. Bien que beaucoup de salles aient été construites depuis, l'Opéra national de Hongrie reste parmi les meilleurs en termes d'acoustique.
Sur la façade du bâtiment trônent les statues de Ferenc Erkel, compositeur de l'Himnusz, hymne national hongrois, du premier directeur de l'opéra et à l'origine de laSociété philharmonique de Budapest, ainsi que celle de Franz Liszt, le compositeur hongrois bien connu.
Chaque saison s'étend du mois de septembre à la fin du mois de juin. Outre la présentation d'opéras, le bâtiment abrite le Ballet national hongrois.
Beaucoup d'artistes de renom ont été invités à se produire. Parmi ceux-ci, le compositeur Gustav Mahler qui a également été chef d'orchestre à Budapest de 1888 à1891 et Otto Klemperer qui a été le directeur musical pendant trois ans de 1947 à 1950.
Des travaux de rénovation importants sont entrepris en 1980 sur des fonds de l'état hongrois. Ils durent jusqu'en 1984. La réouverture de la salle a lieu le27 septembre 1984, soit exactement 100 ans après son ouverture initiale.
Le second opéra national est le théâtre Erkel (hu). Il est bien plus grand et abrite également un ballet.
Des visites guidées en six langues (En français notamment) ont lieu tous les jours à 15 et 16 heures.