Schicchi 2.0

Schicchi 2.0 – Giacomo Puccini
Opéra comique | Contemporain
Durée : 1 heure sans entracte
Langue : Italien
Surtitres : Hongrois, Anglais, Italien

On peut affirmer sans hésitation que Gianni Schicchi est l’un des ouvrages comiques les plus divertissants du répertoire lyrique, et qui se distingue même dans l’œuvre de Giacomo Puccini par son esprit. Des moments ingénieux se succèdent dans les parties vocales et orchestrales, mais aussi dans le texte et les situations incroyablement drôles. Peu d’œuvres osent un humour noir, voire morbide, qui permet à des intrigues familiales cocasses de se dérouler juste à côté du lit de mort d’un parent.

Restriction d’âge : Le spectacle est déconseillé aux enfants de moins de 12 ans.

Synopsis
Le corps du riche noble Buoso Donati, récemment décédé, repose sur son lit de mort, entouré de ses proches, venus espérer une part de l’héritage. Et ils ont de quoi s’inquiéter, non seulement en raison de leur nombre, mais aussi parce qu’une rumeur court dans le village de Signa au nord : Buoso aurait légué toute sa fortune à un monastère. La famille retourne toute la maison pour trouver le testament. Le jeune Rinuccio finit par le découvrir et fait promettre à sa tante Zita que, s’il reste assez d’argent, il pourra épouser son amour, Lauretta. Les rumeurs s’avèrent exactes : Buoso Donati a tout légué aux moines. Rinuccio suggère alors à la famille désespérée de faire appel au père de Lauretta, Gianni Schicchi, un homme de condition modeste mais doté d’un grand esprit. Schicchi arrive avec sa fille, mais est accueilli avec mépris et arrogance par la famille noble. Sur le point de repartir, il est arrêté par Lauretta, qui le supplie : elle mourra si elle ne peut pas épouser Rinuccio ! Pour lui faire plaisir, Schicchi accepte de jouer le jeu. C’est alors que le docteur Spinelloccio frappe à la porte : il vient examiner le mourant Donati. Schicchi imite Buoso et rassure le médecin sur son état. Il envoie ensuite les parents chercher le notaire, revêt les habits du défunt et s’apprête à dicter un nouveau testament. Chacun tente de le soudoyer pour obtenir la meilleure part de l’héritage : le mulet, la maison à Florence, le moulin à Signa. Schicchi fait des promesses à chacun, tout en leur rappelant qu’ils devront garder le silence sous peine de poursuites pour fraude. Le notaire arrive avec deux témoins, et Schicchi dicte un testament qui laisse bouche bée toute l’assemblée : il s’attribue à lui-même le mulet, la maison et le moulin ! La famille est furieuse, mais n’ose pas protester pour ne pas révéler la supercherie. Une fois le notaire parti, ils tentent de voler ce qu’ils peuvent, mais Schicchi les chasse et contemple avec émotion les jeunes amoureux, Rinuccio et Lauretta.

Programme et distribution

Chefs d’orchestre : Dániel Erdélyi, Sámuel Csaba Tóth
Gianni Schicchi – Csaba Szegedi
Lauretta – Laura Topolánszky, Anija Lombard (opéra studio), Zsuzsanna Kapi
Zita – Erika Gál
Rinuccio – Gergely Boncsér, Barna Bartos
Gherardo – Tibor Szappanos, Péter Balczó
Nella – Lilla Horti, Natália Tuznik
Betto di Signa – István Rácz, Bence Pataki
Simone – László Szvétek, Géza Gábor
Marco – Tamás Koczka, Attila Dobák
La Ciesca – Lusine Sahakyan, Mária Farkasréti
Amantio di Nicolao, notaire – Attila Erdős, Boldizsár Zajkás
Amantio di Nicolao, notaire – Zoltán Bátki Fazekas
Pinellino, cordonnier – Dávid Dani
Guccio, couturier – Artúr Szeleczki
Gherardino – N. N.

Avec l'Orchestre de l’Opéra d'État hongrois

Mise en scène : Attila Toronykőy
Décors : Balázs Fügedi
Costumes : Katalin Juhász
Lumières : Tamás Pillinger
Vidéo : Zsombor Czeglédi
Direction musicale : Kálmán Szennai